Pouvoir d’achat en 2025 : le rôle clé des CSE face à l’inflation

04 November 2025
Pouvoir d’achat en 2025 : le rôle clé des CSE face à l’inflation

L’inflation a ralenti, mais elle n’a pas disparu. Après deux années marquées par une hausse spectaculaire des prix, la France respire enfin : le taux avoisine 1 % en 2025. Pourtant, pour les salariés, le soulagement est tout relatif. Les loyers restent élevés, le caddie du supermarché coûte toujours plus cher qu’avant 2022, et les dépenses liées à l’énergie ou aux transports continuent de peser lourd. Dans ce contexte, les Comités Sociaux et Économiques sont plus que jamais des acteurs clés du pouvoir d’achat. Leur rôle dépasse la simple distribution d’avantages : ils deviennent des partenaires stratégiques capables de négocier, d’innover et de mobiliser des solutions concrètes pour soutenir les collaborateurs. 
 

Un rôle qui s’étend au-delà du social et du culturel 

Historiquement, le CSE s’occupait avant tout d’organiser des activités sociales et culturelles. Aujourd’hui, son champ d’action s’élargit. Les Négociations Annuelles Obligatoires ne sont plus uniquement l’affaire des syndicats : les élus CSE y portent des revendications qui peuvent réellement améliorer le quotidien, qu’il s’agisse de revaloriser la participation employeur aux titres-restaurant, d’augmenter le budget ASC ou de mettre en place de nouvelles aides. 

En 2025, la priorité est claire : anticiper les besoins des salariés et négocier des mesures ciblées. Par exemple, prévoir une aide exceptionnelle pour la rentrée scolaire, renforcer les dispositifs pour l’hiver ou étendre certains avantages à des catégories de salariés jusque-là exclues. 

Réinventer les ASC pour répondre aux attentes d’aujourd’hui 

Les Activités Sociales et Culturelles sont l’outil le plus concret dont dispose le CSE pour agir rapidement. La fin des critères d’ancienneté URSSAF, effective cette année, ouvre l’accès à davantage de bénéficiaires. Mais cette avancée impose aussi une meilleure gestion du budget : plus de monde à couvrir, donc une répartition à repenser. 

La tendance est à la diversification. Les chèques-cadeaux restent plébiscités, mais les élus misent de plus en plus sur des offres culturelles, sportives ou familiales. Les plateformes d’avantages, qui donnent accès à des réductions sur le cinéma, les voyages, les loisirs ou même l’épicerie, se développent. Elles permettent de toucher tous les profils et de maximiser l’impact du budget. 

Tirer le meilleur parti des titres et aides à la consommation 

En parallèle, les titres et aides diverses constituent un levier important. Les titres-restaurant, par exemple, restent encadrés par un plafond d’exonération fixé à 7,26 € par jour, avec une participation employeur comprise entre 50 % et 60 %. Les dotations vacances, le Forfait Mobilités Durables ou les aides carburant complètent cet arsenal. 

La dématérialisation joue ici un rôle clé. Pour les salariés en télétravail ou répartis sur plusieurs sites, recevoir leurs titres directement sur une carte ou une application mobile est devenu la norme, offrant plus de souplesse et moins de contraintes logistiques. 

Négocier et communiquer pour maximiser l’impact 

Disposer d’avantages, c’est bien ; les faire connaître et en encourager l’usage, c’est essentiel. Trop souvent, certains dispositifs restent sous-exploités faute d’information claire. 

À la rentrée, les CSE ont intérêt à communiquer de façon proactive : newsletter interne, affichage dans les espaces communs, ateliers d’information… Plus la présentation est simple et concrète, plus le salarié comprend et profite des avantages. 

La préparation en amont est tout aussi cruciale : disposer de données précises sur l’évolution du coût de la vie localement, le taux d’utilisation des aides existantes ou les retours des salariés permet d’arriver aux négociations avec des arguments solides. 

Et après ? 

En 2025, protéger le pouvoir d’achat ne se résume pas à compenser la hausse des prix : il s’agit de créer un environnement où chaque salarié se sent soutenu, reconnu et écouté. Les CSE qui réussissent cette mission renforcent non seulement la satisfaction des collaborateurs, mais aussi leur engagement envers l’entreprise. 

La rentrée est donc le moment idéal pour passer à l’action : revoir les ASC, optimiser les titres et aides, dialoguer avec la direction… et pourquoi pas, intégrer ces démarches dans une stratégie plus large de qualité de vie au travail ou de RSE. Car préserver le pouvoir d’achat, c’est aussi investir dans le capital humain. 

Auteur

Sonia H
Content Creator

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